Aulnay-de-Saintonge
Le canton est à droite grâce à Bernadette Guillard, la conseillère générale sortante, qui ne se représente pas et a apporté son soutient à Ornella Tache, candidate de l’UMP. Si elle avait été élue largement dès le premier tour en 2001 les choses risquent d’être plus complexes pour la droite cette fois-ci surtout qu’il s’agit d’une succession avec la candidature d’un divers-droite : Jean-Mary Moisnier. La droite y a obtenue des majorités moins fortes qu’a l’accoutumée en 2007 : 52,5 % aux législatives et 51,5 à la présidentielle. Daniel Giat, le candidat PRG/PS aura quand même fort à faire pour faire basculer ce canton à gauche. Le canton devrait rester à droite mais attention, une vague rose (d’un gros calibre tout de même) et/ou un mauvais report des voix et/ou une triangulaire pourrait bien le faire tomber.
Aytré
Ce canton est dans le Top-3 des cibles de la gauche, il a donné sa majorité à Ségolène Royal le 6 mai avec 51,7 %. Suzanne Tallard, la candidate socialiste, voudrait bien être celle qui fera basculer le département à gauche en faisant basculer Aytré. Mais attention, aux législatives c’est le candidat UMP, Jean-Louis Léonard, qui est arrivé en tête avec 51,5 %, de plus Stéphane Villain, le sortant UMP, est très bien implanté. La participation sera la clef du scrutin, Châtelaillon-Plage, ville de droite, ayant tendance à plus voter qu’Aytré, ville de gauche.
Rochefort-centre
Une belle carte à jouer pour la gauche dans un canton qui n’est, d’après les résultats de 2007, plus imprenable. Il a donné de faibles majorité à la droite : 50,48 % à la présidentielle et 51,31 % aux législatives. Une vague rose doublé par une victoire possible de la gauche à la marie de Rochefort pourrait créer une dynamique favorable à Philippe Le Marrec (PRG). Mais attention, le candidat UMP sortant est Jean-Louis Frot, ancien maire de la ville jusqu’en 2001, on ne fait pas beaucoup mieux niveau implantation locale. Son âge (76 ans) pourrait peut-être jouer contre lui mais il est seul candidat de droite face à une gauche divisée (3 candidats). Les voix du MoDem pourraient être déterminantes en cas de second tour. Un des cantons susceptibles de basculer à gauche en cas de vague rose mais attention à la division de la gauche et à la forte implantation du sortant.
Saintes-nord
La gauche devrait conserver sans trop de problèmes ce canton qui a voté à 52,5 % pour Ségolène Royal à la présidentielle et à 52,7 % pour Catherine Quéré (PS) aux législatives. Christophe Dourthe devra néanmoins sans doute attendre le second tour pour se voir confirmer sa réélection.
La Tremblade
54,4 % à Didier Quentin au premier tour, 60,8 % au second tour de la présidentielle pour Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Tailleu, le sortant divers droite, n’a aucun soucis à se faire, il devrait sans doute être réélu dès dimanche.
La Jarrie
Si la gauche ne devrait pas perdre ce canton qui a voté à gauche à 53,4 % à la présidentielle t à 52,8 aux législatives, il y aura primaire au premier tour entre le candidat officiel de l’alliance PRG/PS, le radical Christian Grimpet, et le dissident socialiste, David Baudon. Ce dernier pourrait bien passer devant le premier dimanche. Dans ce cas là (mais dans l’autre aussi de toute façon) on voit mal la gauche risquer de perdre le canton dans une triangulaire. Le canton, si les choses se passent bien à gauche, restera, c’est une quasi certitude, à gauche.
La Rochelle-2
Ce canton, c’est une certitude, restera à gauche, il a voté à 62,9 % des voix pour Ségolène Royal le 6 mai et à 68,4 % pour Maxime Bono (PS) aux législatives. Il faut dire qu’il est bâti pour la gauche entre Laleu et Mireuil. Et si second tour il y a, Sally Chadjaa ne pourra (a priori) même pas s’en attribuer le fait, ce serait surtout la conséquence de la division de la gauche avec 3 candidats et d’un participation traditionnellement plus faible ici.
Cozes
56,9 % pour Dominique Bussereau aux législatives dès le premier tour, 61,7 % pour Nicolas Sarkozy à la présidentielle, pas de problème pour la majorité, elle pourra compter sur ce canton. Daniel Hilairet devra tout de même faire face à un divers-droite.
Mirambeau
Fort danger dans ce canton pour la gauche qu’elle détenait jusqu’à présent grâce à Michel Rigou qui ne se représente pas. A la présidentielle, Nicolas Sarkozy a réuni 55,7 % des voix, pas moins. Au premier tour des législatives Dominique Bussereau n’est pas majoritaire mais la droite et l’extrême-droite réunies font un peu moins de 55 %. Pour compliquer les choses, la division est présente des deux côtés : à droite entre Maurice Marzal (UMP) et Bernard Louis-Joseph (DVD) et à gauche entre Roland Caillet (PRG) et Francis Casteran (DVG). Ce canton pourrait très bien basculer à droite et peut-être sauver la majorité sortante.
Tonnay-Charente
Méfiance pour la gauche dans ce canton où Nicolas Sarkozy est arrivé en tête le 6 mai dernier avec 50,4 % des suffrages. Aux législatives, où il n’y a eu qu’un tour dans ce canton de la cinquième circonscription, Didier Quentin n’a pas obtenu la majorité absolue des voix (44,6 %) mais la droite et l’extrême droite ajoutées avaient obtenues 50,38 %, le candidat UMP, Fernand Troale, a donc des raisons d’espérer. Mais la gauche peut compter sur l’implantation locale de Jean-Pierre Guillon, actuel maire du chef-lieu de canton qui a en plus il a le soutien du MoDem. Si la gauche est divisée entre trois candidats (PCF, PS, Verts), le candidat de la majorité départementale aura à faire à un candidat FN. Une chance donc pour la droite dans ce canton mais le scrutin sera serré : la participation et le contexte national joueront pour beaucoup sans doute dans ce canton clef pour le basculement ou non du département.
Ars-en-Ré
Aux vue des résultats de la droite en 2007 (65,9 % à la présidentielle et 64,4 % aux législatives), la majorité départementale n’a pas de soucis à ce faire, elle conservera ce canton au soir du 16 mars. Néanmoins une incertitude demeure sur le nom du futur conseiller général, Paul Neveur, le sortant, ne se représentant pas. L’UMP a investie le maire du chef-lieu, Jean-Louis Olivier mais le maire de Loix, Lionel Quillet, ne l’a pas entendu de cette oreille et s’est présenté à son tour, ce dernier a même reçu le soutien du sortant.
Le Château-d’Oléron
Avec 59,4 % à la présidentielle et 55,9 % donné dès le premier tour à Didier Quentin aux législatives, ce canton, c’est une certitude, restera à droite. Michel Parent pourrait même être réélu dès le premier tour.
Courçon
Gros enjeux à Courçon, après avoir fait tomber Marans en 2004, la gauche pourrait bien faire tomber le second canton du nord du département. L’an dernier, Nicolas Sarkozy n’avait que 45 voix d’avance sur Ségolène Royal le 6 mai (50,32 %). Le premier tour sera décisif, il y a deux candidats de gauche, Denis Petit, l’officiel et Didier Taupin, le dissident et un seul candidat de droite, le sortant Bernard Drapeau. S’il n’est pas réélu dès le premier tour, il pourrait bien avoir beaucoup de soucis à se faire au second. Néanmoins le sortant a aussi des raisons d’espérer, il est très bien implanté (il est maire de Courçon) et aux législatives avec 53,1 % pour Jean-Louis Léonard (UMP), le canton a donné une plus forte marge de manœuvre à la droite. Le canton de Courçon est l’une des cibles crédible de la gauche.
Matha
C’est un peu la même situation que dans le précédent canton mais à gauche. Une majorité un peu faiblarde pour Ségolène Royal le 6 mai (50,48 %) mais une nettement plus forte au second tour des législatives pour Catherine Quéré (PS) avec 53,1 %. Mais dans le contexte d’une hypothétique vague rose, James Rouger, tout en se méfiant, devrait être réélu le 16 mars.
Montguyon
La gauche pourrait être taquinée dans ce canton par la droite qui s’est montrée menaçante en 2007 : 50,1 % à la présidentielle pour Nicolas Sarkozy et 50,4 % au premier tour des législatives pour la droite et l’extrême droite (Dominique Bussereau, qui a été élu dès le premier tour dans cette quatrième circonscription, n’a obtenu que 44,1 % dans ce canton). Francis Savin (UMP) aura fort à faire car il a le FN face à lui. A gauche, Alain Chiron (PRG) aura face à lui Bernard Bordelais (DVG).
Saint-Porchaire
Aucuns soucis à se faire pour Michel Doublet, le sortant UMP, il sera élu dès dimanche soir.
Gémozac
53,1 % à Dominique Bussereau en juin pour les législatives, 56,6 pour Nicolas Sarkozy un mois plus tôt à la présidentielle, Loïc Girard (UMP) sera réélu dès dimanche.
La Rochelle-8
55,1 % pour Ségolène Royal à la présidentielle et plus de 58 % pour Maxime Bono aux législatives, Michel Rogeon, qui quitte son siège de maire de Périgny, retrouvera sans problèmes sont siège de conseiller général. Reste à savoir s’il le conservera dès dimanche 9 ou le 16.
Saint-Savinien
Cyril Chappet, le sortant socialiste, doit se méfier. Si c’est bien Catherine Quéré (PS) qui l’a emporté aux législatives (50,5 %), c’est Nicolas Sarkozy qui est arrivé en tête à la présidentielle (50,4 %). Le candidat Nouveau Centre, Jean-Claude Godineau (investi par l’UMP) devra affronter la concurrence d’un candidat frontiste. Les voix du candidat MoDem, Marc Petitcollot, seront sans doute déterminantes.
Saintes-est
La gauche a bien plus que des raisons d’y croire. Le 16 mars, la plus forte probabilité et que ce canton bascule à gauche. A la présidentielle, la candidate socialiste l’a emporté avec 53,1 %. Aux législatives, Catherine Quéré (PS) l’a emporté plus largement encore avec 54,9 % des voix face à l’UMP Xavier De Roux pourtant actuel détenteur du canton. La seule chose qui aurai pu faire changer les choses c’était l’éventualité d’une candidature du sortant, ce qui ne sera pas le cas, il se retranche sur les municipales à Chaniers (dont il est le maire sortant) ou il retrouvera…Catherine Quéré.
Saint-Agnant
Demain ou dimanche prochain ? C’est la seule question que doit se poser le successeur désigné de Didier Quentin, parti à la conquête de Royan, Robert Chatelier. Et encore, son seul problème est la présence du FN qui n’a pas empêché Didier Quentin d’obtenir la majorité des voix au premier tour des législatives (54,6 %).
Jonzac
Si les résultats de 2007 obtenu par la gauche sont tout à fait honorables dans ce canton véritable bastion de la droite (47,5 pour Royal), le président du département, Claude Belot, pourra jouer sur son ancrage local et être élu sans doute dès demain.
La Rochelle-9
On est un peu dans la même situation qu’à Saintes-est. La gauche a été ici majoritaire lors des deux scrutins de 2007 : 52,9 % à la présidentielle et même 56 % aux législatives. Le seul problème pour le candidat socialiste, Jack Dillenbourg, c’est qu’il a à faire au sortant divers droite, Jean-François Douard, maire de Lagord. Dès demain nous devrions avoir une vision assez nette de la situation car il n’y a qu’un candidat de droite, le sortant, si il ne l’emporte pas dès ce premier tour, il a beaucoup de soucis à se faire au second. Il y a sept ans, face au même candidat PS, Jean-François Douard l’avait emporté de 85 voix seulement.
La Rochelle-7
S’il devra, c’est quasi-certain, attendre le second tour pour être réélu, Jean-Pierre Mandroux, le sortant PS, conservera son siège de conseiller général.
Saint-Hilaire-de-Villefranche
50/50 ou presque, c’était le score lors du second tour de la présidentielle des deux candidats. En fait, Nicolas Sarkozy l’avait emporté d’une voix, ce qui lui donne 50,02 %…pas très significatif. Aux législatives le canton a retrouvé ses couleurs de gauche avec 52,2 % au PS. Le candidat socialiste, Michel Mazouin devra donc se méfier d’autant plus qu’il a face à lui deux divers gauche. A droite la primaire promet d’être virulente entre Monique Gorbatchev (investie par l’UMP) et Michèle Badet (dissidente). Le canton devrait tout de même rester à gauche.