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La gauche détient la majorité des villes de plus de 3 500 habitants

Publié le 17 mars 2008 par Pierre Garrat

Si le premier tour des municipales avait été un succès pour la droite, réussissant à faire basculer deux villes dès le premier tour (Fouras et Saint-Jean-d’Angély), le second tour est un énorme succès pour la gauche. La gauche l’emporte en effet dans les 7 villes de plus de 3 500 habitants où avaient lieu un second tour. Au total la gauche détient désormais 15 villes de plus de 3 500 habitants (+2) et la droite 11 (-2).

La gauche l’emporte sans surprise à Saintes (qui donc bascule) avec même près de 50 % pour le socialiste Jean Rouger alors qu’il affrontait une triangulaire. La maire sortant n’obtient que 34 % et le MoDem 16 %. Ce dernier progresse de 3 points et a du attirer à lui quelques électeurs de la liste radicale de gauche du premier tour. Idem à Saint-Xandre où 2 listes de gauche étaient en lice, c’est finalement Christian Perez, déjà en tête au premier tour, qui l’a emporté avec 52,3 % sur Jean-Paul Munier. Pas de problèmes non plus à Aytré pour Suzanne Tallard qui fait un tout petit peu plus qu’au premier tour avec 45,76 %. Il est en revanche à noter que le PCF passe de quasi-30 % à 24 % et l’UMP de 26 à 30 %. Sans doute des électeurs communistes qui voulaient à tout prix faire battre la socialiste qui n’avait pas voulu de fusion des deux listes de gauche entre les deux tours.

En revanche la surprise est totale à Marennes où c’est le jeune divers-gauche Mickael Vallet qui l’emporte avec 42,14 %. Il arrive devant la liste divers-droite Marc Pellacoeur, qui avait pourtant fusionné avec celle de M.Grandillon et pouvait mathématiquement compter sur près de 44 % des voix. La défaite est en revanche totale pour le sortant UMP Roger Hattabe qui avait déjà perdu son poste de conseiller général à 2004 au profit du même Marc Pellacoeur. A Rochefort, le ballotage était favorable à la droite avec une addition des deux listes qui donnait 56 % au premier tour mais visiblement les reports des voix ont été très mauvais entre la liste Rabelle et la liste Pons, seule liste de droite en lice au second tour. Le sortant Bernard Grasset conserve donc la ville à gauche et permet au PS de détenir pour la première fois les trois premières villes du département en même temps. A Marans, le projet d’autoroute Fontenay-le-Comte / Rochefort aura sans doute été décisif dans la victoire du vert Bernard Ferrier dans la ville. Celui qui avait été, en 2004, le premier conseiller général vert du département en est ce soir aussi le premier maire vert. Il défait par 53,5 % le dauphin du maire sortant, André Fortin. Enfin à Saint-Pierre-d’Oléron, le premier tour était déjà favorable à la gauche mais la présence de quetre listes brouillait un peu le jeu, finalement la liste de gauche menée par Patrick Moquay, déjà en tête au premier tour, l’emporte bien avec 39,12 %. La seconde liste de gauche arrive seconde position avec 26,55 %.

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La droite accentue sa majorité au conseil général

Publié le 17 mars 2008 par Pierre Garrat

La gauche perd les élections cantonales et les perds largement. Avant ce renouvellement la droite comptait 26 sièges et la gauche 25, au soir de ce second tour de scrutin la majorité détient 28 sièges et l’opposition plus que 23. La gauche gagne les trois cantons qu’elle devait gagner au vue des résultats du premier tour, à savoir Courçon, Saintes-est (où les trois cantons sont maintenant à gauche) et La Rochelle-9 (où la gauche détient désormais huit des neuf cantons de la ville). De même, la droite gagne les trois cantons qu’elle devait remporter : Saint Savinien, Matha et Saint-Hilaire-de-Villefranche mais, et c’est là qu’elle fait la différence, elle remporte aussi Mirambeau, alors que la situation était très incertaine, et Montguyon où le ballotage était pourtant plutôt favorable à la gauche.

C’est une lourde défaite pour la gauche car elle aura maintenant les pires difficultés à tenter de l’emporter en 2011. En effet, la série qui sera renouvelée dans trois ans est celle de 2004 où les résultats de la gauche avaient étaient très bon. Il sera difficile pour elle de progresser voir de conserver ses positions. Lourde défaite alors que la gauche avait eu une stratégie réellement offensive avec une campagne unitaire entre Parti Socialiste et Parti Radical de Gauche. Alors si ce soir Bernard Lalande, le chef de file de la gauche, semble dire que tout n’est pas fini et qu’il y aura des coups de téléphone dans les prochains jours avant l’élection du président du département, jeudi, il semble néanmoins très peu probable qu’il fasse basculer les trois voix qui lui sont nécessaires, même si le vote se fait à bulletin secret…

A droite on respire et on sait bien que la majorité est, sauf accident, reconduite pour un bout de temps. Mais avec cette victoire de la droite les appétits semblent à nouveaux s’aiguiser. Si durant la campagne l’actuel président, Claude Belot, avait dit qu’il laisserait sa place si il été réélu à Jonzac (ce qui a été fait dès le premier tour), les choses ne semblent plus aussi claires ce soir à en croire les déclarations du président de la Charente-Maritime. Dominique Bussereau, qui avait montré son envie de prendre la présidence en cas de victoire de la droite, semblait un poil agacé…

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La gauche en embuscade pour le second tour

Publié le 14 mars 2008 par Pierre Garrat

Au regard des résultats du premier tour, la droite va très certainement devoir faire le deuil de trois de ses actuels cantons dimanche soir.

Le premier c’est La Rochelle-9. Actuellement détenu par le divers-droite Jean-François Douard, son ballotage est extrêmement défavorable. S’il arrive en tête avec 42,2 % des voix, ce n’est que 46 voix devant le candidat PS Jack Dillenbourg, le sortant n’a aucune réserve de voix contrairement à son challenger de gauche avec les 9,6 % des verts et les 6,6 % du PCF. Le maire de Lagord, réélu de justesse au premier tour dans sa ville, ne peut que compter sur une éventuelle énorme mobilisation des abstentionnistes du premier tour (38,6 %) pour espérer l’emporter. Cette défaite attendue de la droite ne manquera pas de plonger encore un peu plus l’opposition rochelaise dans le marasme dans lequel elle est depuis dimanche et sa déroute aux municipales. Il ne lui resterait alors que le canton 4 (La Genette, Fétilly, La Trompette, Centre-ville ouest) détenu par Dominique Morvant, renouvelable en 2011.

A Saintes-est les jeux semble fait là aussi, le candidat PS et mari de la députée Catherine Quéré, Jean-Yves Quéré, est arrivé en tête au premier tour avec 29,9 % des voix. Son concurrent de droite, Frédéric Rateau est arrivé second avec 26,9 %. La gauche, au total lors de ce premier tour, réunie 64,2 %, il s’agit là d’un ballotage hyper-favorable. Même le ralliement du MoDem (8,92 %) au candidat de la majorité départementale et la déclaration du divers gauche Joël Joanny (9,36 %) annonçant qu’il ne voterait pas pour M.Quéré ne semble pas pouvoir empêcher son élection.

Enfin nous arrivons dans le canton de Courçon, Bernard Drappeau, le maire du chef-lieu, est en grand danger devant une gauche nettement majoritaire au premier tour. Le sortant, et seul candidat de droite, n’obtient que 43,5 % contre 56,5 % à la gauche toute entière. A gauche justement, la primaire qui opposait le candidat officiel de l’alliance PS/PRG, Denis Petit, au dissident socialiste, Didier Taupin, a tourné à l’avantage du premier (33,8 % contre 19,5 %).

Il convient de rappeler que le seul véritable arbitre du second tour sera l’abstention. En effet dans la plus grande partie des communes il n’y aura pas de second tour lors des municipales et donc sans doute une moins forte mobilisation pour les cantonales…

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Un second tour on ne peut plus sérré !

Publié le 12 mars 2008 par Pierre Garrat

Tout est réuni pour vivre dimanche soir une soirée haletante du côté des cantonales. En effet, à l’issue du premier tour, rien n’est joué la droite a autant de chance de conserver le département que la gauche de le conquérir. Au total, la gauche et l’extrême gauche obtiennent 48,47 % et la droite et l’extrême droite 46,34 %. Le MoDem obtenant quand à lui 4,98 % des voix. L’attention va se focaliser sur 6 cantons, trois qui peuvent passer de gauche à droite et trois qui peuvent passer de droite à gauche.

La gauche est quasiment assurée, la politique est une arithmétique (ce qui n’est pas toujours le cas…), de faire basculer La Rochelle-9, Saintes-est et Courçon. Dans le premier, Jack Dillenbourg arrive certes derrière le sortant Jean-François Douard mais avec seulement 40 voix de retard. De plus, il dispose de réserves de voix impressionnantes avec le PCF et les Verts. Le maire de Lagord, réélu de justesse chez lui, n’a aucunes réserves. A Saintes-est, la gauche réunie plus de 60 % des suffrages, il y a de fortes de chances que dimanche prochain se soit Jean-Yves Quéré, le candidat socialiste et mari de la député Catherine Quéré, qui soit le nouveau conseiller général du canton. Le départ de Xavier de Roux, on pourra le dire le 16 mars avec assurance, aura couté très chère à la majorité départementale dans le canton. Enfin à Courçon, le ballotage est extrêmement défavorable à Bernard Drappeau qui ne réalise que 43,46 % des voix contre 56,54 % aux trois candidats de gauche. A noter que dans ce canton, c’est le candidat officiel de l’alliance PRG/PS qui a emporté la primaire sur le socialiste dissident Didier Taupin.

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Les enjeux canton par canton

Publié le 08 mars 2008 par Pierre Garrat

Aulnay-de-Saintonge

Le canton est à droite grâce à Bernadette Guillard, la conseillère générale sortante, qui ne se représente pas et a apporté son soutient à Ornella Tache, candidate de l’UMP. Si elle avait été élue largement dès le premier tour en 2001 les choses risquent d’être plus complexes pour la droite cette fois-ci surtout qu’il s’agit d’une succession avec la candidature d’un divers-droite : Jean-Mary Moisnier. La droite y a obtenue des majorités moins fortes qu’a l’accoutumée en 2007 : 52,5 % aux législatives et 51,5 à la présidentielle. Daniel Giat, le candidat PRG/PS aura quand même fort à faire pour faire basculer ce canton à gauche. Le canton devrait rester à droite mais attention, une vague rose (d’un gros calibre tout de même) et/ou un mauvais report des voix et/ou une triangulaire pourrait bien le faire tomber.

Aytré

Ce canton est dans le Top-3 des cibles de la gauche, il a donné sa majorité à Ségolène Royal le 6 mai avec 51,7 %. Suzanne Tallard, la candidate socialiste, voudrait bien être celle qui fera basculer le département à gauche en faisant basculer Aytré. Mais attention, aux législatives c’est le candidat UMP, Jean-Louis Léonard, qui est arrivé en tête avec 51,5 %, de plus Stéphane Villain, le sortant UMP, est très bien implanté. La participation sera la clef du scrutin, Châtelaillon-Plage, ville de droite, ayant tendance à plus voter qu’Aytré, ville de gauche.

Rochefort-centre

Une belle carte à jouer pour la gauche dans un canton qui n’est, d’après les résultats de 2007, plus imprenable. Il a donné de faibles majorité à la droite : 50,48 % à la présidentielle et 51,31 % aux législatives. Une vague rose doublé par une victoire possible de la gauche à la marie de Rochefort pourrait créer une dynamique favorable à Philippe Le Marrec (PRG). Mais attention, le candidat UMP sortant est Jean-Louis Frot, ancien maire de la ville jusqu’en 2001, on ne fait pas beaucoup mieux niveau implantation locale. Son âge (76 ans) pourrait peut-être jouer contre lui mais il est seul candidat de droite face à une gauche divisée (3 candidats). Les voix du MoDem pourraient être déterminantes en cas de second tour. Un des cantons susceptibles de basculer à gauche en cas de vague rose mais attention à la division de la gauche et à la forte implantation du sortant.

Saintes-nord

La gauche devrait conserver sans trop de problèmes ce canton qui a voté à 52,5 % pour Ségolène Royal à la présidentielle et à 52,7 % pour Catherine Quéré (PS) aux législatives. Christophe Dourthe devra néanmoins sans doute attendre le second tour pour se voir confirmer sa réélection.

La Tremblade

54,4 % à Didier Quentin au premier tour, 60,8 % au second tour de la présidentielle pour Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Tailleu, le sortant divers droite, n’a aucun soucis à se faire, il devrait sans doute être réélu dès dimanche.

La Jarrie

Si la gauche ne devrait pas perdre ce canton qui a voté à gauche à 53,4 % à la présidentielle t à 52,8 aux législatives, il y aura primaire au premier tour entre le candidat officiel de l’alliance PRG/PS, le radical Christian Grimpet, et le dissident socialiste, David Baudon. Ce dernier pourrait bien passer devant le premier dimanche. Dans ce cas là (mais dans l’autre aussi de toute façon) on voit mal la gauche risquer de perdre le canton dans une triangulaire. Le canton, si les choses se passent bien à gauche, restera, c’est une quasi certitude, à gauche.

La Rochelle-2

Ce canton, c’est une certitude, restera à gauche, il a voté à 62,9 % des voix pour Ségolène Royal le 6 mai et à 68,4 % pour Maxime Bono (PS) aux législatives. Il faut dire qu’il est bâti pour la gauche entre Laleu et Mireuil. Et si second tour il y a, Sally Chadjaa ne pourra (a priori) même pas s’en attribuer le fait, ce serait surtout la conséquence de la division de la gauche avec 3 candidats et d’un participation traditionnellement plus faible ici.

Cozes

56,9 % pour Dominique Bussereau aux législatives dès le premier tour, 61,7 % pour Nicolas Sarkozy à la présidentielle, pas de problème pour la majorité, elle pourra compter sur ce canton. Daniel Hilairet devra tout de même faire face à un divers-droite.

Mirambeau

Fort danger dans ce canton pour la gauche qu’elle détenait jusqu’à présent grâce à Michel Rigou qui ne se représente pas. A la présidentielle, Nicolas Sarkozy a réuni 55,7 % des voix, pas moins. Au premier tour des législatives Dominique Bussereau n’est pas majoritaire mais la droite et l’extrême-droite réunies font un peu moins de 55 %. Pour compliquer les choses, la division est présente des deux côtés : à droite entre Maurice Marzal (UMP) et Bernard Louis-Joseph (DVD) et à gauche entre Roland Caillet (PRG) et Francis Casteran (DVG). Ce canton pourrait très bien basculer à droite et peut-être sauver la majorité sortante.

Tonnay-Charente

Méfiance pour la gauche dans ce canton où Nicolas Sarkozy est arrivé en tête le 6 mai dernier avec 50,4 % des suffrages. Aux législatives, où il n’y a eu qu’un tour dans ce canton de la cinquième circonscription, Didier Quentin n’a pas obtenu la majorité absolue des voix (44,6 %) mais la droite et l’extrême droite ajoutées avaient obtenues 50,38 %, le candidat UMP, Fernand Troale, a donc des raisons d’espérer. Mais la gauche peut compter sur l’implantation locale de Jean-Pierre Guillon, actuel maire du chef-lieu de canton qui a en plus il a le soutien du MoDem. Si la gauche est divisée entre trois candidats (PCF, PS, Verts), le candidat de la majorité départementale aura à faire à un candidat FN. Une chance donc pour la droite dans ce canton mais le scrutin sera serré : la participation et le contexte national joueront pour beaucoup sans doute dans ce canton clef pour le basculement ou non du département.

Ars-en-Ré

Aux vue des résultats de la droite en 2007 (65,9 % à la présidentielle et 64,4 % aux législatives), la majorité départementale n’a pas de soucis à ce faire, elle conservera ce canton au soir du 16 mars. Néanmoins une incertitude demeure sur le nom du futur conseiller général, Paul Neveur, le sortant, ne se représentant pas. L’UMP a investie le maire du chef-lieu, Jean-Louis Olivier mais le maire de Loix, Lionel Quillet, ne l’a pas entendu de cette oreille et s’est présenté à son tour, ce dernier a même reçu le soutien du sortant.

Le Château-d’Oléron

Avec 59,4 % à la présidentielle et 55,9 % donné dès le premier tour à Didier Quentin aux législatives, ce canton, c’est une certitude, restera à droite. Michel Parent pourrait même être réélu dès le premier tour.

Courçon

Gros enjeux à Courçon, après avoir fait tomber Marans en 2004, la gauche pourrait bien faire tomber le second canton du nord du département. L’an dernier, Nicolas Sarkozy n’avait que 45 voix d’avance sur Ségolène Royal le 6 mai (50,32 %). Le premier tour sera décisif, il y a deux candidats de gauche, Denis Petit, l’officiel et Didier Taupin, le dissident et un seul candidat de droite, le sortant Bernard Drapeau. S’il n’est pas réélu dès le premier tour, il pourrait bien avoir beaucoup de soucis à se faire au second. Néanmoins le sortant a aussi des raisons d’espérer, il est très bien implanté (il est maire de Courçon) et aux législatives avec 53,1 % pour Jean-Louis Léonard (UMP), le canton a donné une plus forte marge de manœuvre à la droite. Le canton de Courçon est l’une des cibles crédible de la gauche.

Matha

C’est un peu la même situation que dans le précédent canton mais à gauche. Une majorité un peu faiblarde pour Ségolène Royal le 6 mai (50,48 %) mais une nettement plus forte au second tour des législatives pour Catherine Quéré (PS) avec 53,1 %. Mais dans le contexte d’une hypothétique vague rose, James Rouger, tout en se méfiant, devrait être réélu le 16 mars.

Montguyon

La gauche pourrait être taquinée dans ce canton par la droite qui s’est montrée menaçante en 2007 : 50,1 % à la présidentielle pour Nicolas Sarkozy et 50,4 % au premier tour des législatives pour la droite et l’extrême droite (Dominique Bussereau, qui a été élu dès le premier tour dans cette quatrième circonscription, n’a obtenu que 44,1 % dans ce canton). Francis Savin (UMP) aura fort à faire car il a le FN face à lui. A gauche, Alain Chiron (PRG) aura face à lui Bernard Bordelais (DVG).

Saint-Porchaire

Aucuns soucis à se faire pour Michel Doublet, le sortant UMP, il sera élu dès dimanche soir.

Gémozac

53,1 % à Dominique Bussereau en juin pour les législatives, 56,6 pour Nicolas Sarkozy un mois plus tôt à la présidentielle, Loïc Girard (UMP) sera réélu dès dimanche.

La Rochelle-8

55,1 % pour Ségolène Royal à la présidentielle et plus de 58 % pour Maxime Bono aux législatives, Michel Rogeon, qui quitte son siège de maire de Périgny, retrouvera sans problèmes sont siège de conseiller général. Reste à savoir s’il le conservera dès dimanche 9 ou le 16.

Saint-Savinien

Cyril Chappet, le sortant socialiste, doit se méfier. Si c’est bien Catherine Quéré (PS) qui l’a emporté aux législatives (50,5 %), c’est Nicolas Sarkozy qui est arrivé en tête à la présidentielle (50,4 %). Le candidat Nouveau Centre, Jean-Claude Godineau (investi par l’UMP) devra affronter la concurrence d’un candidat frontiste. Les voix du candidat MoDem, Marc Petitcollot, seront sans doute déterminantes.

Saintes-est

La gauche a bien plus que des raisons d’y croire. Le 16 mars, la plus forte probabilité et que ce canton bascule à gauche. A la présidentielle, la candidate socialiste l’a emporté avec 53,1 %. Aux législatives, Catherine Quéré (PS) l’a emporté plus largement encore avec 54,9 % des voix face à l’UMP Xavier De Roux pourtant actuel détenteur du canton. La seule chose qui aurai pu faire changer les choses c’était l’éventualité d’une candidature du sortant, ce qui ne sera pas le cas, il se retranche sur les municipales à Chaniers (dont il est le maire sortant) ou il retrouvera…Catherine Quéré.

Saint-Agnant

Demain ou dimanche prochain ? C’est la seule question que doit se poser le successeur désigné de Didier Quentin, parti à la conquête de Royan, Robert Chatelier. Et encore, son seul problème est la présence du FN qui n’a pas empêché Didier Quentin d’obtenir la majorité des voix au premier tour des législatives (54,6 %).

Jonzac

Si les résultats de 2007 obtenu par la gauche sont tout à fait honorables dans ce canton véritable bastion de la droite (47,5 pour Royal), le président du département, Claude Belot, pourra jouer sur son ancrage local et être élu sans doute dès demain.

La Rochelle-9

On est un peu dans la même situation qu’à Saintes-est. La gauche a été ici majoritaire lors des deux scrutins de 2007 : 52,9 % à la présidentielle et même 56 % aux législatives. Le seul problème pour le candidat socialiste, Jack Dillenbourg, c’est qu’il a à faire au sortant divers droite, Jean-François Douard, maire de Lagord. Dès demain nous devrions avoir une vision assez nette de la situation car il n’y a qu’un candidat de droite, le sortant, si il ne l’emporte pas dès ce premier tour, il a beaucoup de soucis à se faire au second. Il y a sept ans, face au même candidat PS, Jean-François Douard l’avait emporté de 85 voix seulement.

La Rochelle-7

S’il devra, c’est quasi-certain, attendre le second tour pour être réélu, Jean-Pierre Mandroux, le sortant PS, conservera son siège de conseiller général.

Saint-Hilaire-de-Villefranche

50/50 ou presque, c’était le score lors du second tour de la présidentielle des deux candidats. En fait, Nicolas Sarkozy l’avait emporté d’une voix, ce qui lui donne 50,02 %…pas très significatif. Aux législatives le canton a retrouvé ses couleurs de gauche avec 52,2 % au PS. Le candidat socialiste, Michel Mazouin devra donc se méfier d’autant plus qu’il a face à lui deux divers gauche. A droite la primaire promet d’être virulente entre Monique Gorbatchev (investie par l’UMP) et Michèle Badet (dissidente). Le canton devrait tout de même rester à gauche.

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