Archive de Tag | "Maxime Bono"

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La modestie façon Bono !

Publié le 17 mars 2008 par Pierre Garrat

Petite rectification ce matin du journal « Sud-Ouest»  concernant l’élection du maire, vendredi soir dernier. Nous vous annoncions, relayant l’information du journal (je suis en effet arrivé, en provenance de Poitiers, en gare de la Rochelle à 18h10 alors que le conseil municipal avait commencé à 17h30…), que Maxime Bono n’avait été élu que par 40 voix alors que sa majorité compte 41 conseillers municipaux. Le « Sud-Ouest»  annonçait que 3 bulletins avaient été considérés comme nuls, le nom de Maxime Bono étant souligné. En fait, si bulletins soulignés il y a bien eu, ils ne sont pas pour autant considérés comme nuls. Il y a eu en fait 3 bulletins blancs, les deux du MoDem et celui de Maxime Bono, qui, par modestie, n’a pas voté pour lui.

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Le nouveau conseil municipal est en place

Publié le 15 mars 2008 par Pierre Garrat

Maxime Bono a tout à l’heure été élu maire de La Rochelle, vous me direz que c’est tout sauf une surprise après le résultat de dimanche, mais c’est maintenant officiel.

C’est donc aujourd’hui à 17h30 qu’avait lieu le premier conseil municipal de la nouvelle mandature. Je vous rappel les rapports de force : 41 conseillers municipaux de gauche (16 PS, 12 PRG, 8 PCF et 5 Verts), 6 UMP et 2 MoDem. Lors de l’installation du conseil municipal et donc lorsque le maire n’est pas encore élu, c’est le doyen de l’assemblée qui la préside. La dernière fois c’était Jean-Pierre Chantecaille (PRG), réélu cette année. Mais cette fois-ci il s’agit d’un conseiller municipal UMP, Claude Thibaudeau, 69 ans, et c’est donc lui qui a procédé, en tant que président de la séance, à l’élection de maire de La Rochelle. Il y aura deux candidats, Maxime Bono et… Aurélien Bon ! Le jeune conseiller municipal UMP pourra sans doute mettre une ligne de plus dans la signature de ses billets sur son blog. Dans le fond de la salle pleine à craquer, les jeunes du MJS ont du mal à retenir leurs rires. Sans surprise c’est le sortant qui est reconduit dans ses fonctions mais il ne fait pas le plein. Avec 40 bulletins Bono, il en manque un à l’appel. Un conseiller municipal de la majorité et les deux du MoDem ont voté pour le sortant mais en soulignant le nom de Maxime Bono, les bulletins sont donc nuls.

Claude Thibaudeau a alors laissé la présidence de la séance au « nouveau»  maire. Le même Jean-Pierre Chantecaille donc nous parlions tout à l’heure a déclamé, en bon avocat qu’il est, un discours de félicitation à Maxime Bono dont c’est le dernier mandat en tant que maire. Dominique Morvant, au nom de l’opposition, a adressé ses félicitations au maire pour sa victoire de dimanche et annoncé que l’opposition continuerait son travail effectué pendant sept ans. On espère pour elle que cela sera quand même mieux vu la sanction qu’ont infligée dimanche les électeurs à l’opposition sortante.

Ce premier conseil municipal c’est aussi le moment de fixer les délégations des adjoints. Jusqu’à présent cette procédure était fastidieuse, il fallait procéder à un vote par candidat… Depuis 2001 la loi à changer et le vote se fait maintenant par liste, en un seul vote donc. Durant le dépouillement (fait par Christelle Claysac (PS) et Arnaud Jaulin (MoDem), deux des « jeunes»  du conseil municipal) Maxime Bono annonce qu’une formation sera organisée à la mairie le 21 mars à 16h00 pour les nouveaux élus (ils sont vingt-et-un). Le même jour à 18h00, la médaille des conseillers municipaux sera remise à ceux qui ne le sont plus dans la nouvelle assemblée. Le dépouillement est terminé, c’est bien la liste de la gauche qui l’emporte, le maire détaille les délégations attribuées à chacun des élus. A noter que le poste des finances, très longtemps occupé par Marc Parnaudeau, qui n’était pas candidat cette année, est repris par Olivier Falorni, premier secrétaire fédéral du PS.

Le maire clôture alors cette première réunion du conseil municipal de la nouvelle mandature juste avant de rappeler les nouveaux conseillers pour ne pas qu’ils oublient de signer le procès verbal avant de partir…

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UMP : Ça, c’est une (grosse) déroute !

Publié le 09 mars 2008 par Pierre Garrat

Quel est l’évènement à La Rochelle ? La victoire de Maxime Bono avec près de 59 % ? Non, elle été attendue, peut-être pas à ce niveau, mais elle été attendue. La participation à 54 % ? Non plus, c’est quasiment le même qu’en 2001. Le véritable évènement à la Rochelle en ce soir du premier tour, c’est l’effondrement de la droite.

La liste UMP de Dominique Morvant réalise tout simplement le pire score de la droite à La Rochelle avec 24,51 % des voix. En 2001, le précédent pire score de la droite, les deux listes RPR et UDF avaient réunies 25,12 %. La droite rochelaise est en ruines, mais comme jamais dans la ville. Car s’ajoute a ce score véritablement calamiteux les très mauvais scores lors des cantonales ou dans le canton 2 elle ne dépasse pas les 10 % et fait à peine 20 % dans le 7ème. La campagne de la droite a sonné faux de bout en bout, partant très tard, la réaction de la candidate de droite sonne elle aussi faux. Elle se félicite d’obtenir 6 sièges pour l’UMP, c’est certes deux de plus qu’en 2001 mais elle oublie qu’en 2001, le total de la droite donnait déjà 6 sièges ! Comme prévu, elle se félicite aussi de la baisse de Maxime Bono (qui avait obtenu 67 % il y a sept ans). Elle qui voulait se placer pour 2014, aura du mal à se placer comme chef de l’opposition dès le premier conseil municipal. La droite est plus que jamais à reconstruire dans la capitale du département.

La gauche rafle donc largement la mise avec près de 59 % des voix et 41 sièges, seulement deux de mois qu’en 2001.

La victoire est ce soir, certes pour la gauche, mais aussi pour le MoDem. Avec deux sièges et plus de 7 % des voix, le Mouvement Démocrate entre en force au conseil municipal. Après des législatives ratées, il faut bien le dire, le parti de François Bayrou, en faisant à peine un point de plus, devient une force importante à La Rochelle.

L’extrême-gauche réussi un très gros score avec 5,73 %. Elle a de quoi nourrir des regrets, si elle avait été unie, elle aurait, ce soir, un conseiller municipal. L’extrême-droite enfin baisse par rapport à 2001 mais augmente légèrement par rapport aux législatives de juin.

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La gauche rochelaise ne veut qu’un(e) tour dans la ville !

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

Repartir pour six ans, tel est le souhait de Maxime Bono et de ses colistiers. Parti le plus tôt dans la course, avec la campagne objectivement la plus active (cinquante-six réunions publiques en un mois et demi, deux dans chaque quartiers, des réunions sur des grandes thèques comme le sport ou la culture…) on voit mal ce qui pourrait empêcher la majorité sortante d’être reconduite et cela même dès le premier tour. Cette réélection, si assurée dans toute les têtes, de gauche à droite et nous serions même tentés de dire surtout à droite, fait terriblement peut à la gauche. Car le sentiment du « c’est déjà joué»  peut créer de l’abstention dans l’électorat du vainqueur annoncé. De plus, les quartiers les plus à gauche de La Rochelle sont aussi ceux qui sont le plus enclins à l’abstention. Depuis quelques temps donc, la gauche fait presque plus campagne contre l’abstention que contre la droite et occupe le terrain dans les quartiers populaires notamment à Mireuil qui détient la palme de la plus forte abstention dans la plupart des scrutins. Les militants de gauche tentent de faire sortir de l’esprit des gens que l’élection est déjà jouée que qu’il peut encore y avoir des surprises en cas de trop forte abstention.

En 2001 pourtant, la forte abstention (46 %) avait profité à la gauche ! Si les quartiers comme Mireuil ou Villeneuve gardaient les taux d’abstentions les plus forts, le centre-ville, Fétilly et surtout La Genette (la plus grosse réserve de voix de la droite) affichaient des taux anormalement élevés, le résultat d’une forte démobilisation de l’électorat de droite. Résultat, la liste Bono obtenait plus de 67 % dès le premier tour et arrivait en tête avec la majorité absolue des voix dans tous les bureaux de la ville sauf au Mail où il lui manquait 2 voix pour l’avoir.

Nous pronostiquons un score de la gauche supérieur à celui de les législatives, soit 51,09 %, pour nous la liste de gauche est même capable d’aller au delà des 55 %. Une chose est sûre, les 67 % de 2001 seront loin, on ne peut donc pas vraiment la prendre comme référence (ce ne manquera pourtant pas de faire la droite en cas de victoire de la gauche au premier tour dans des scores voisins de nos pronostiques).

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Le MoDem en trouble-fête de la gauche ?

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

Le réveil est difficile pour le MoDem après la lune de miel que fût la campagne présidentielle de François Bayrou et ses 18,5 % au niveau national (17,8 % à La Rochelle). Déjà les législatives avaient été dures avec un peu plus de 7 % des voix (6,12 %) mais les municipales s’annoncent encore pires. La campagne est difficile pour le Mouvement Démocrate aussi bien sur le plan national que sur le plan local. Cette semaine on apprenait dans le journal « Sud-Ouest»  que Marie-Laure Tissandier, la tête de liste, s’était retrouvée seule lors d’une réunion publique à Port-Neuf, personne n’avait répondu à son rendez-vous, excepté quelques colistiers… L’objectif de la tête de liste d’arriver au second tour, et donc d’obtenir 10 % au premier, parait irréaliste, néanmoins le parti orange tient entre ses mains une grande partie du suspense du premier tour.

Si on regarde les résultats des législatives, on s’aperçoit que la gauche parlementaire perd plus de voix par rapport à 2002 que la droite parlementaires, le MoDem avec Elisabeth Delorme-Blaizot aurait donc pris plus de voix à gauche qu’a droite. Si on regarde maintenant le second tour, on a l’impression que toute les voix du MoDem et de l’extrême gauche se sont portées sur Maxime Bono, l’addition des voix de la gauche, de l’extrême gauche et du centre donnant à peu près les 61 % du candidat socialiste. Alors tout n’est sans doute pas vrai dans cette analyse tant il est certain qu’un bon nombre des électeurs centristes du premier tour se sont abstenus au second. De plus, si la mobilisation est quasi-identique entre les deux tours, il est certain, notamment avec l’effet de la polémique sur la TVA dite « sociale» , que la droite s’est démobilisé et la gauche remobilisée (rappelons que le second tour des législatives est, au plan national, une victoire de la gauche en voix). Une chose est sûre en revanche, le total des voix de Dominique Morvant au second tour est quasi-identique au total des voix de droite et d’extrême droite du premier (39,3 contre 37,3).

Venons-en donc au à ce fameux suspense que tient entre ses mains le Mouvement Démocrate. Si, comme cela semble être le cas aux législatives, le MoDem prend plus de voix à gauche qu’a droite et que la liste fait un score supérieur à 7 ou 9 %, Marie-Laure Tissandier pourrait tout simplement provoquer un second tour.

Dans les phantasmes les plus fous de la de certains militants de gauche, Dominique Morvant serait derrière Marie-Laure Tissandier au soir du 9 mars, pariant sur une campagne trop faible et trop rapide de la candidate de droite et sur le désespoir d’électeurs de droite devant la dite l’incompétence de Mme.Morvant, qui ne pourraient voter à gauche et se reporteraient sur le MoDem. Cette hypothèse, en tout cas dans sa forme la plus extrême, c’est-à-dire Tissandier seconde et Morvant troisième, nous n’y croyons pas une seconde. Pour nous, la candidate du MoDem ne sera pas non plus en mesure d’arriver au dessus des 10 %, son objectif. En revanche la fourchette des 6 à 7 % parait tout à fait réaliste et en cas de victoire de Maxime Bono dès le premier tour, réussirait à obtenir 1 siège.

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