Archive | La Rochelle

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La gauche rochelaise ne veut qu’un(e) tour dans la ville !

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

Repartir pour six ans, tel est le souhait de Maxime Bono et de ses colistiers. Parti le plus tôt dans la course, avec la campagne objectivement la plus active (cinquante-six réunions publiques en un mois et demi, deux dans chaque quartiers, des réunions sur des grandes thèques comme le sport ou la culture…) on voit mal ce qui pourrait empêcher la majorité sortante d’être reconduite et cela même dès le premier tour. Cette réélection, si assurée dans toute les têtes, de gauche à droite et nous serions même tentés de dire surtout à droite, fait terriblement peut à la gauche. Car le sentiment du « c’est déjà joué»  peut créer de l’abstention dans l’électorat du vainqueur annoncé. De plus, les quartiers les plus à gauche de La Rochelle sont aussi ceux qui sont le plus enclins à l’abstention. Depuis quelques temps donc, la gauche fait presque plus campagne contre l’abstention que contre la droite et occupe le terrain dans les quartiers populaires notamment à Mireuil qui détient la palme de la plus forte abstention dans la plupart des scrutins. Les militants de gauche tentent de faire sortir de l’esprit des gens que l’élection est déjà jouée que qu’il peut encore y avoir des surprises en cas de trop forte abstention.

En 2001 pourtant, la forte abstention (46 %) avait profité à la gauche ! Si les quartiers comme Mireuil ou Villeneuve gardaient les taux d’abstentions les plus forts, le centre-ville, Fétilly et surtout La Genette (la plus grosse réserve de voix de la droite) affichaient des taux anormalement élevés, le résultat d’une forte démobilisation de l’électorat de droite. Résultat, la liste Bono obtenait plus de 67 % dès le premier tour et arrivait en tête avec la majorité absolue des voix dans tous les bureaux de la ville sauf au Mail où il lui manquait 2 voix pour l’avoir.

Nous pronostiquons un score de la gauche supérieur à celui de les législatives, soit 51,09 %, pour nous la liste de gauche est même capable d’aller au delà des 55 %. Une chose est sûre, les 67 % de 2001 seront loin, on ne peut donc pas vraiment la prendre comme référence (ce ne manquera pourtant pas de faire la droite en cas de victoire de la gauche au premier tour dans des scores voisins de nos pronostiques).

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La droite joue déjà 2014

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

Devant cette campagne menée en vitesse par Dominique Morvant, la droite semble vouloir se compter, se positionner en vue de 2014. La droite pense avoir une fenêtre de tir dans six ans, faisant le pari qu’une succession en politique est toujours, si non souvent, difficile et que celle de Maxime Bono ne fera pas exception. Dominique Morvant, qui se sait contestée dans son propre parti, veux devenir incontournable pour 2014, ce fût raté, et de quelle façon, en juin lors des législatives, elle souhaite cette fois-ci y arriver en mars pour les municipales. Pour cela il lui faut donc réaliser un gros score qui pourra montrer sa capacité de rassemblement et donc de créer les conditions d’une victoire possible dans six ans, dans un contexte qui sera peut-être plus complexe qu’il ne l’est pour la gauche actuellement (annonce d’une vague rose nationale, maire sortant se représentant, incontestablement populaire). Alors la droite est là, c’est vrai, elle fait campagne et, sans croire en ses chances de victoire finale, croit, néanmoins, que de mettre en ballotage Maxime Bono est du domaine du possible.

Tout en étant au-dessus des 25 % de la droite de 2001, elle devrait être en dessous des 35 % des législatives. Nous pronostiquons un score entre 28 et 32 %.

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Le MoDem en trouble-fête de la gauche ?

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

Le réveil est difficile pour le MoDem après la lune de miel que fût la campagne présidentielle de François Bayrou et ses 18,5 % au niveau national (17,8 % à La Rochelle). Déjà les législatives avaient été dures avec un peu plus de 7 % des voix (6,12 %) mais les municipales s’annoncent encore pires. La campagne est difficile pour le Mouvement Démocrate aussi bien sur le plan national que sur le plan local. Cette semaine on apprenait dans le journal « Sud-Ouest»  que Marie-Laure Tissandier, la tête de liste, s’était retrouvée seule lors d’une réunion publique à Port-Neuf, personne n’avait répondu à son rendez-vous, excepté quelques colistiers… L’objectif de la tête de liste d’arriver au second tour, et donc d’obtenir 10 % au premier, parait irréaliste, néanmoins le parti orange tient entre ses mains une grande partie du suspense du premier tour.

Si on regarde les résultats des législatives, on s’aperçoit que la gauche parlementaire perd plus de voix par rapport à 2002 que la droite parlementaires, le MoDem avec Elisabeth Delorme-Blaizot aurait donc pris plus de voix à gauche qu’a droite. Si on regarde maintenant le second tour, on a l’impression que toute les voix du MoDem et de l’extrême gauche se sont portées sur Maxime Bono, l’addition des voix de la gauche, de l’extrême gauche et du centre donnant à peu près les 61 % du candidat socialiste. Alors tout n’est sans doute pas vrai dans cette analyse tant il est certain qu’un bon nombre des électeurs centristes du premier tour se sont abstenus au second. De plus, si la mobilisation est quasi-identique entre les deux tours, il est certain, notamment avec l’effet de la polémique sur la TVA dite « sociale» , que la droite s’est démobilisé et la gauche remobilisée (rappelons que le second tour des législatives est, au plan national, une victoire de la gauche en voix). Une chose est sûre en revanche, le total des voix de Dominique Morvant au second tour est quasi-identique au total des voix de droite et d’extrême droite du premier (39,3 contre 37,3).

Venons-en donc au à ce fameux suspense que tient entre ses mains le Mouvement Démocrate. Si, comme cela semble être le cas aux législatives, le MoDem prend plus de voix à gauche qu’a droite et que la liste fait un score supérieur à 7 ou 9 %, Marie-Laure Tissandier pourrait tout simplement provoquer un second tour.

Dans les phantasmes les plus fous de la de certains militants de gauche, Dominique Morvant serait derrière Marie-Laure Tissandier au soir du 9 mars, pariant sur une campagne trop faible et trop rapide de la candidate de droite et sur le désespoir d’électeurs de droite devant la dite l’incompétence de Mme.Morvant, qui ne pourraient voter à gauche et se reporteraient sur le MoDem. Cette hypothèse, en tout cas dans sa forme la plus extrême, c’est-à-dire Tissandier seconde et Morvant troisième, nous n’y croyons pas une seconde. Pour nous, la candidate du MoDem ne sera pas non plus en mesure d’arriver au dessus des 10 %, son objectif. En revanche la fourchette des 6 à 7 % parait tout à fait réaliste et en cas de victoire de Maxime Bono dès le premier tour, réussirait à obtenir 1 siège.

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Une extrême-gauche divisée et, du coup, sans ambitions possibles

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

L’extrême gauche a-t-elle un objectif dans cette campagne ? Il est permis d’en douter. Avec trois listes au premier tour, la « gauche alternative»  se saborde dans une ville qui vote peu aux extrêmes. Le PT, LO et la LCR oublient qu’on ne multiplie pas les voix en multipliant les listes. De plus, les prises de positions des principaux leaders sont pour le moins surprenantes, en effet, on loue le bilan de la majorité sortante en lui fessant à peine quelques égratignures sur le problème du logement. On a donc réellement l’impression que les trois parties ne présentent des listes que pour faire acte de présence, occuper le terrain. Alors, certes, occuper le terrain sans avoir de réelle ambition lors d’une élection fait parti de la politique mais rarement on en aura eu une preuve aussi forte que lors de ce premier tour des élections municipales rochelaises. Autant aux législatives la présence de trois candidats d’extrême gauche, bien que regrettable pour avoir l’éventuelle ambition de peser sur les seconds tours, est explicable parce que c’est une élections nationale, autant lors d’une élection municipale on a du mal à voir qu’elle est la portée du projet de la gauche de la gauche et surtout à voir les différences entre les trois programmes. Si la « gauche alternative»  avait été unie lors de cette élection, elle aurait pu prétendre, en cas de bonne dynamique à gauche, à avoir un élu au conseil municipal ou au moins à peser sur l’éventuelle élection dès le premier tour de la liste de gauche. Là, les choses sembles plus compliqués et on voit mal comment le score total de l’extrême gauche pourrait dépasser celui des législatives de juin 2007.

Notre pronostique et donc que le total des trois listes d’extrême gauche ne dépassera pas les 3,04 % des législatives. Parmi ces voix, il est encore fort probable que ce soit la liste de la LCR menée par Patrick Vallée qui se taille la part du lion avec les 2/3 des suffrages.

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Le Front National au conseil municipal ?

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

Pour le FN, l’objectif officiel est clair, il s’agit d’entrer au conseil municipal. Pour cela, Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie compte bien sur une réélection de Maxime Bono dès le premier tour. En effet, pour être au second tour il faut 10 % des suffrages et le FN en sera, c’est sûr, très loin au soir du 9 mars. La tête de liste frontiste se rabat donc sur le premier tour où il suffit de 5 % des voix pour entrer au conseil municipal (au cas bien sur où une liste obtient plus de 50 % dès ce tour de scrutin). M.de Lacoste-Lareymondie doit donc en même temps appeler à voter pour sa liste mais aussi pour celle de Maxime Bono ! Jamais l’extrême droite n’est entrée dans l’assemblée rochelaise, il y a 7 ans elle en était toute poche avec les 4,79 % du MNR Gilles Brédillot. Cette année les choses risques d’être difficiles après des scrutins catastrophiques en 2007 aussi bien au niveau national que local. A la présidentielle, Jean-Marie Le Pen à obtenu moins de 6 % contre plus de 10 en 2002 (Le Pen + Mégret = 12,39 %). Aux législatives la débâcle est encore plus prononcée avec un tout petit 2,47 % pour le même Jean-Marc de Lacoste Lareymondie. En 2002, l’extrême droite (FN et MNR) avait recueilli 6,55 %.

Notre pronostique est que le FN n’arrivera pas à entrer au conseil municipal et ne décollera pas de son score de juin. Pour nous, la liste FN réunira moins de 3 % des suffrages.

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