Archive | Extrême-droite

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Le Front National au conseil municipal ?

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

Pour le FN, l’objectif officiel est clair, il s’agit d’entrer au conseil municipal. Pour cela, Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie compte bien sur une réélection de Maxime Bono dès le premier tour. En effet, pour être au second tour il faut 10 % des suffrages et le FN en sera, c’est sûr, très loin au soir du 9 mars. La tête de liste frontiste se rabat donc sur le premier tour où il suffit de 5 % des voix pour entrer au conseil municipal (au cas bien sur où une liste obtient plus de 50 % dès ce tour de scrutin). M.de Lacoste-Lareymondie doit donc en même temps appeler à voter pour sa liste mais aussi pour celle de Maxime Bono ! Jamais l’extrême droite n’est entrée dans l’assemblée rochelaise, il y a 7 ans elle en était toute poche avec les 4,79 % du MNR Gilles Brédillot. Cette année les choses risques d’être difficiles après des scrutins catastrophiques en 2007 aussi bien au niveau national que local. A la présidentielle, Jean-Marie Le Pen à obtenu moins de 6 % contre plus de 10 en 2002 (Le Pen + Mégret = 12,39 %). Aux législatives la débâcle est encore plus prononcée avec un tout petit 2,47 % pour le même Jean-Marc de Lacoste Lareymondie. En 2002, l’extrême droite (FN et MNR) avait recueilli 6,55 %.

Notre pronostique est que le FN n’arrivera pas à entrer au conseil municipal et ne décollera pas de son score de juin. Pour nous, la liste FN réunira moins de 3 % des suffrages.

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Sans doute un record de candidats

Publié le 20 février 2008 par Pierre Garrat

A quelques heures de la clôture du dépôt des listes, on s’achemine tout simplement vers un record du nombre de candidats à la Rochelle. En effet, pas moins de sept listes ont, ou vont, déposer leur candidature en préfecture. En 1995 et 2001 il n’y avait que cinq listes (à chaque fois deux de droite, une de gauche, une d’extrême gauche et une d’extrême droite), en 1989 il y en avait quatre (les même, moins l’extrême gauche) et seulement deux avant. Sans surprise on retrouve celles du sortant Maxime Bono (union de la gauche), de ses deux principaux challengers, Dominique Morvant (UMP) et Marie-Laure-Tissandier (MoDem).

A l’extrême droite, le FN a finalement réussi à boucler sa liste, elle sera menée par Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie. Le responsable du Front National pour la Charente Maritime n’a pas été bien difficile : 30 de ses 49 colistiers sont des retraités !  Le défi de la tête de liste est d’entrer avec 1 ou 2 élus au conseil municipal. La chose s’annonce complexe pour un parti qui n’a jamais approché ses scores nationaux dans la ville ni jamais eu de conseillers municipaux. Il veut être la vrai opposition à la gauche au conseil municipal, l’UMP étant pour lui inexistante. Dans l’article du « Sud-Ouest»  de samedi dernier qui lui est consacré, il ressert, comme toujours, l’épisode des subventions à la mosquée de Mireuil et l’attitude de la droite.

Plus surprenant est la présence de trois listes d’extrême gauche. Si on connaissait les velléités de Patrick Vallée pour la LCR, ce n’est que récemment que l’on a appris que, en catimini finalement, LO, avec Antoine Colin, et le PT, avec Michel Cocorullo, avaient mis en place, eux aussi, des listes pour les municipales. On comprend mieux pourquoi la LCR a eu tant de mal pour trouver 49 noms. Cette extrême division n’est pas pour réjouir ceux qui auraient souhaités voir la gauche du PS réaliser un beau score. On notera le désarroi d’Henri Moulinier, conseiller municipal communiste sortant, sur son blog, devant « l’émiettement»  de la « gauche alternative» , « ce sera l’inefficacité des groupuscules, tous plus « révolutionnaires » les uns que les autres»  dit-il. Les trois listes devront, en principe, se partager les 3,04 % des législatives.

Dès les candidats officiels connus, nous vous en feront bien sûr immédiatement part.

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Une campagne cantonale à l’économie pour le FN

Publié le 10 février 2008 par Pierre Garrat

Dans le rouge sur le plan financier, le FN ne peut se permettre d’être présent dans tous les cantons cette année comme il l’avait été en 2001. Présent dans 24 des 25 cantons, il avait alors réuni 4,15 % des voix, moins qu’en 1994 (6,77 %). Mais si on ajoute le score du MNR à celui de FN, on arrive à une extrême-droite à 6,51 % des suffrages, un score alors plutôt stable par rapport à 1994.

Cette année, donc, le seul parti d’extrême-droite encore présent dans le paysage politique du département a décidé de cibler ses candidatures avec des candidats dans seulement 7 cantons : La Rochelle-2, Tonnay-Charente, Saint-Agnant, Cozes, Le Château-d’Oléron, Montguyon et Saint-Savinien. Il s s’agit en fait des cantons où le Front National a le plus de chance de faire de gros scores. Il espère y dépasser à chaque fois les 5 % qui permettent le remboursement des frais de campagne.

Comme nous vous le révélions en exclusivité dès le début du mois de janvier, Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie, secrétaire du FN pour la Charente-Maritime, sera bien candidat dans le canton de La Rochelle-2.

Voici le tableau des scores du FN lors des Présidentielle et Législatives de 2007, les scores des Cantonales de 2001 sont l’addition des voix des candidats FN et MNR. Les cantons en violet dans la colonne de gauche sont ceux où le Front National présentera des candidats au premier tour des cantonales, le 9 mars.

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Dur dur d’être aux extrêmes à La Rochelle

Publié le 12 janvier 2008 par Pierre Garrat

Pas simple de boucler une liste aux extrêmes dans une ville qui donne toujours a ses candidats des scores bien moindres que les moyennes nationales.

Nous nous faisions déjà l’écho, il y a quelques jours, des difficultés de la LCR qui essaye maintenant de recruter ses candidats sur les marchés. Le problème est notamment important pour le respect de la parité. Il manquerait une dizaine de femmes pour que la liste respecte la règle. Pas question pour autant pour Patrick Vallée, la tête de liste, de présenter n’importe qui « il s’agit de trouver des gens convaincus, pas des bouche-trous»  assurait t’il dans le « Sud-Ouest» , le 11 janvier.

A l’extrême-droite, quand nous avons demandé à la fédération départementale du Front National si le parti serait bel et bien présent lors du premier tour des municipales, Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie nous avait répondu « nous serons présent» . Visiblement, les choses ne sont pas aussi sûres. Dans le même « Sud-Ouest»  du 11 janvier, M. Lacoste de Lareymondie présentait ses premiers colistiers, au nombre de 8. Il reste donc au FN 40 noms à trouver en un peu plus d’un mois, la date limite pour déposer une liste étant le 21 février, 18h00. Le leader frontiste dit être conscient des difficultés mais reste confiant. Le contraire aurait été surprenant…

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Des listes difficiles à bloucler ?

Publié le 08 janvier 2008 par Pierre Garrat

Quarante-neuf noms, il faudra pour toute personne voulant présenter une liste aux municipales rochelaise déposer une liste composée de quarante-neuf personnes avant le 21 février 18.00 à la Préfecture. Visiblement, trouver quarante-neuf personnes, ce n’est pas si facile. Si Maxime Bono a bouclé la sienne et que Marie-Laure Tissandier semble proche du but, les choses semblent plus complexes à droite et à l’extrême gauche.

A la mi-décembre, la LCR du département avait annoncé son intention de présenter une liste aux municipales qui serait menée par Patrick Vallée, candidat aux législatives de juin. Dans le même temps, le parti lançait un appel aux candidatures pour figurer sur la liste. Visiblement, le parti trotskiste semble avoir du mal à trouver les 48 autres noms. En effet, ce matin, le « Sud-Ouest»  nous apprenait que Patrick Vallée démarchait les rochelais sur les marchés, non pas pour recueillir des votes mais des candidatures ! Il reste une quarantaine de jours à la LCR pour boucler sa liste « anticapitaliste» .

A droite, il y a évidement très peu de chance de voir l’UMP se retirer faute de noms. Néanmoins, Dominique Morvant met du temps à dévoiler sa liste. Est-ce le résultat de difficultés ? Gilles Raveau avait déclaré en 2006 à « L’Express»  qu’» A La Rochelle, il n’est pas de bon ton de se dire de droite» … L’UMP devrait présenter sa liste dans le courant du mois de janvier mais en attendant presque rien ne filtre. On se doute que les trois autres conseillers municipaux d’oppositions, avec Mme. Morvant, en seront (Augras, Raveau, Godeau), à part cela, on ne connait que deux autres colistiers. Le premier c’est Aurélien Bon, chef de file des « Jeunes populaires»  en Charente-Maritime, qui a démissionné de la présidence de l’association dite apolitique « Vis-ta-ville» , annonçant qu’il serait sur la liste. La seconde, c’est Sally Chadjaa, candidate aux cantonales dans La Rochelle-2. « Sud-Ouest»  croit savoir ce matin qu’elle y sera « en bonne place» .

Reste le cas du Front National, en octobre la candidature n’était encore qu’un souhait pour Jean-Marc de Lacoste Lareymondie, mais la liste semble aujourd’hui complète, « nous seront présent»  nous a-t-il dit.

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