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La droite peut plus que jamais y croire

Publié le 14 mars 2008 par Pierre Garrat

Si trois cantons peuvent basculer à gauche dimanche, trois autres peuvent basculer à droite : revue de détails.

A Saint-Savinien, Cyril Chappet est en ballotage extrêmement défavorable à l’issue du premier tour. Le socialiste sortant n’arrive que second avec 39,3 % des voix contre 44,3 % à son adversaire de droite, Jean-Claude Godineau (NC). Avec un FN à 7 % et un MoDem à 5 % qui appel à voter à droite dans le canton, Cyril Chappet ne semble pas loin d’être battu. Néanmoins ce dernier fait savoir qu’en 2001 déjà, le premier tour lui avait été extrêmement défavorable et qu’il l’avait finalement emporté au second. En effet, il y a sept ans, la gauche ne totalisait que 48,7 % à l’issue du premier tour alors qu’il l’a emporté avec 52,6 % au second. Mais voilà cette fois-ci la gauche ne réunie que 43,7 % et si tout les électeurs du FN ne vont sans doute pas se déplacer dimanche ni tout les électeurs du MoDem suivre la consigne de vote de leur parti, l’affaire semble mal engagée.

A Saint-Hilaire-de-Villefranche, la gauche, avec 47,2 % au total est dans situation délicate. Michel Mazouin, le candidat PS, arrive bien en tête avec un peu plus de 27 % et devrait pouvoir compter sur les voix communistes et divers-gauche mais le candidat divers-droite, non investi par la majorité, Alain Galteau (pourtant désigné par un « SOC»  (socialiste) sur le site du ministère de l’intérieur mais considéré comme divers-droite par le « Sud-Ouest» ) pourra compter sur les voix des deux UMP Monique Gorbatchev et Michèle Badet soit au total un potentiel de 52,8.

Enfin à Matha, James Rouger, le suppléant de Catherine Quéré à l’Assemblée Nationale, est en danger avec seulement 44,4 % sur son nom eu premier tour et 48,1 % sur la gauche. A droite, la candidate de la majorité départementale, Corinne Imbert n’est que 30 voix derrière avec 43,9 %. L’issue du scrutin est entre les mains de Bernard Goursaud, simili MoDem (c’est l’étiquette de sa suppléante), qui a obtenue 8,1 % des voix au premier tour. Il n’a à ce jour donné aucune consignes.

Il convient de rappeler que le seul véritable arbitre du second tour sera l’abstention. En effet dans la plus grande partie des communes il n’y aura pas de second tour lors des municipales et donc sans doute une moins forte mobilisation pour les cantonales…

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L’impromtu du Mirambeau

Publié le 14 mars 2008 par Pierre Garrat

Bernard Louis-Joseph, candidat divers-droite dans le canton de Mirambeau, pourrait bien faire basculer le canton du côté de la majorité départementale.

Bernard Louis-Joseph, candidat divers-droite dans le canton de Mirambeau, pourrait bien faire basculer le canton du côté de la majorité départementale.

A Mirambeau, le second tour sera-t-il l’occasion de remettre les pendules à l’heure ? Alors que le PRG Roland Caillet n’arrive que second à l’issue du premier tour avec 21,3 %, soit prés de sept point de moins que le candidat divers-droite Bernard Louis-Joseph (28,9 %). A priori, M.Caillet peut compter sur les voix de Marie Maurice du PCF et ses 4,5 % et de Francis Casteran (DVG) et ses 14,1 %, ce qui ne lui ferait que 39,9 %. A droite, M.Louis-Joseph peut compter sur les voix de Maurice Marzal, candidat officiel de la majorité, battu dès dimanche dernier, et ses 14,4 %, au total il pourrait donc compter sur 43,3 %, ce qui, sans être une majorité, loin de là, est toujours mieux que la gauche. L’issue du scrutin est entre les mains du sans étiquettes Farouk Dermoch qui a obtenu pas moins de 16,8 % et peut donc se maintenir au second tour. Comme la préfecture n’avait pas reçu d’avis contraire à 18h mardi dernier, date limite du dépôt des candidatures, M.Dermoch a été inscrit sur les listes de candidats se présentant au second tour. Seulement voilà, on apprenait ces derniers jours dans le « Sud-Ouest»  qu’à 22 heures, soit quatre heures trop tard, il avait décidé de se retirer dans « l’intérêt général» . Il n’a pas pour autant indiqué pour qui il voterait et encore moins donné de consignes de vote à ses 732 électeurs pour le second tour. 732 voix qui pèseront très lourd dimanche soir, dans le résultat du canton mais aussi pour définir la nouvelle physionomie du conseil général.

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La droite joue déjà 2014

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

Devant cette campagne menée en vitesse par Dominique Morvant, la droite semble vouloir se compter, se positionner en vue de 2014. La droite pense avoir une fenêtre de tir dans six ans, faisant le pari qu’une succession en politique est toujours, si non souvent, difficile et que celle de Maxime Bono ne fera pas exception. Dominique Morvant, qui se sait contestée dans son propre parti, veux devenir incontournable pour 2014, ce fût raté, et de quelle façon, en juin lors des législatives, elle souhaite cette fois-ci y arriver en mars pour les municipales. Pour cela il lui faut donc réaliser un gros score qui pourra montrer sa capacité de rassemblement et donc de créer les conditions d’une victoire possible dans six ans, dans un contexte qui sera peut-être plus complexe qu’il ne l’est pour la gauche actuellement (annonce d’une vague rose nationale, maire sortant se représentant, incontestablement populaire). Alors la droite est là, c’est vrai, elle fait campagne et, sans croire en ses chances de victoire finale, croit, néanmoins, que de mettre en ballotage Maxime Bono est du domaine du possible.

Tout en étant au-dessus des 25 % de la droite de 2001, elle devrait être en dessous des 35 % des législatives. Nous pronostiquons un score entre 28 et 32 %.

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Sprint et course de fond

Publié le 20 février 2008 par Pierre Garrat

Le moins que l’on puisse dire dans cette campagne c’est qu’elle oppose deux styles totalement différents, notamment dans la manière de faire campagne : d’un côté la « méthode Bono» , de l’autre la « méthode Morvant» .

Au pouvoir depuis neuf ans à la mairie, la méthode Bono est bien rodée, notamment en campagne électorale. Le député-maire, désigné dès septembre par les militants socialistes, part en campagne dès décembre, il organise deux « forum » (logement et environnement) et ouvre sa permanence de campagne, 11 rue Pas du Minage. Au retour des vacances de noël il présente les quarante-neuf noms qui composent sa liste et enchaine dès à présent les réunions publiques. Son plan de campagne n’en prévoit pas moins de cinquante-six ! Deux réunions par quartier (le bilan puis le projet), des réunions « zoom» … La gauche occupe le terrain et occupe le terrain complètement seule jusqu’au début du mois de février avec la présentation de la liste du MoDem qui a « grillé»  de trois jour l’opposition sortante de l’UMP. Malgré des problèmes dans la formation de la délégation communiste aux mois de novembre et décembre, l’équipe de campagne de Maxime Bono ne manque pas de vanter le succès de ses réunions qui attireraient beaucoup de monde.

De l’autre côté, on semble se chercher. Désignée en novembre par le comité des investitures de l’UMP, Dominique Morvant n’a fait que très peu parler d’elle jusqu’à la présentation de sa liste, début février. Cette présentation, mainte fois reportés, n’a pas jouée en sa faveur, la gauche pouvant à loisir parler d’éventuelles difficultés de la candidate à trouver ses quarante-huit colistiers. Le 2 février, jour de la présentation officielle de la liste, ne signifiait même pas le début de la campagne, il faudra en effet attendre treize jours avant la première réunion de quartier, à Mireuil, le 15 février puis encore dix autres avant la seconde, le lundi 25 dans le Centre-ville et à Lafond, soit deux semaines avant le premier tour… En fait l’UMP a choisi le sprint, durant les deux semaines qui nous sépare du premier tour, douze réunions seront organisée et parfois deux le même soir, comme le 25 par exemple. Dominique Morvant et ses colistiers disent croire en les vertus d’une campagne rapide, qui n’assommerait pas les Rochelais pendant des semaines.

Nous avons donc d’un côté une course de fond menée par le sortant, de l’autre un sprint menée par sa principale challenger. Cette configuration peut paraitre surprenante, on aurait pu croire que la droite, dans une ville où elle a objectivement un grand retard, aurait préférée partir très tôt et la gauche plus tard, ayant, peut-être, l’élection déjà en poche. Toute cette analyse peut fonctionner mais seulement si l’objectif que s’est fixé la droite est bien de prendre la ville, ce qui est loin d’être certain.

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Sans doute un record de candidats

Publié le 20 février 2008 par Pierre Garrat

A quelques heures de la clôture du dépôt des listes, on s’achemine tout simplement vers un record du nombre de candidats à la Rochelle. En effet, pas moins de sept listes ont, ou vont, déposer leur candidature en préfecture. En 1995 et 2001 il n’y avait que cinq listes (à chaque fois deux de droite, une de gauche, une d’extrême gauche et une d’extrême droite), en 1989 il y en avait quatre (les même, moins l’extrême gauche) et seulement deux avant. Sans surprise on retrouve celles du sortant Maxime Bono (union de la gauche), de ses deux principaux challengers, Dominique Morvant (UMP) et Marie-Laure-Tissandier (MoDem).

A l’extrême droite, le FN a finalement réussi à boucler sa liste, elle sera menée par Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie. Le responsable du Front National pour la Charente Maritime n’a pas été bien difficile : 30 de ses 49 colistiers sont des retraités !  Le défi de la tête de liste est d’entrer avec 1 ou 2 élus au conseil municipal. La chose s’annonce complexe pour un parti qui n’a jamais approché ses scores nationaux dans la ville ni jamais eu de conseillers municipaux. Il veut être la vrai opposition à la gauche au conseil municipal, l’UMP étant pour lui inexistante. Dans l’article du « Sud-Ouest»  de samedi dernier qui lui est consacré, il ressert, comme toujours, l’épisode des subventions à la mosquée de Mireuil et l’attitude de la droite.

Plus surprenant est la présence de trois listes d’extrême gauche. Si on connaissait les velléités de Patrick Vallée pour la LCR, ce n’est que récemment que l’on a appris que, en catimini finalement, LO, avec Antoine Colin, et le PT, avec Michel Cocorullo, avaient mis en place, eux aussi, des listes pour les municipales. On comprend mieux pourquoi la LCR a eu tant de mal pour trouver 49 noms. Cette extrême division n’est pas pour réjouir ceux qui auraient souhaités voir la gauche du PS réaliser un beau score. On notera le désarroi d’Henri Moulinier, conseiller municipal communiste sortant, sur son blog, devant « l’émiettement»  de la « gauche alternative» , « ce sera l’inefficacité des groupuscules, tous plus « révolutionnaires » les uns que les autres»  dit-il. Les trois listes devront, en principe, se partager les 3,04 % des législatives.

Dès les candidats officiels connus, nous vous en feront bien sûr immédiatement part.

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