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La Rochelle qui vote : tour d’horizon à vélo !

Publié le 09 mars 2008 par Pierre Garrat

Un petit tour de vélo à La Rochelle le dimanche après midi, je vous le conseil toutes les semaines mais tout particulièrement lors des dimanches électoraux ! Après avoir voté vers 13.15 dans le bureau 14 (Mireuil, parc Kennedy), je suis parti vers 15h20 faire mon petit tour.

Première étape à La Passerelle (bureau « Place Saint-Maurice»  et « Place de l’Europe» ), pas des scores de participation superbe visiblement. Environ 25 %, c’est très loin d’être bon.

Seconde étape à l’école Pierre Loti où il y a deux bureaux, l’un correspondant à l’ouest de Saint Maurice et l’autre au collège Missy. Là le président d’un des bureaux est plus optimiste « sa vote normalement mais plus qu’en 2001.» 

Troisième étape à la maison de quartier de Port-Neuf qui rassemble les trois bureaux du quartier. La participation ne semble pas à la hauteur de l’évènement. « Ça vote peu»  bougonne un assesseur. L’effet du match de rugby du Stade contre Pau juste à côté ? « Peut-être, il faut dire qu’il est impossible de se garer !» . Qui connait le quartier de Port-Neuf au moment des matchs sait de quoi l’assesseur parle… Peut-être y a-t-il eu un une vague citoyenne après la victoire de l’équipe rochelaise !

Je fais le choix du front de mer alors que le vent est assez incroyable. Arrivé au bas du Mail, on entend la clameur du stade Deflandre ! J’arrive sur le port, je vois une très longue file d’attente, pas celle d’un bureau de vote, celle du Dragon ! Sans doute le succès de « Bienvenue chez les ch’ti»  qui ne laisse pas La Rochelle indifférente. J’arrive à ma quatrième étape, celle de l’Oratoire, le centre névralgique des soirées électorales à La Rochelle. Quatre bureaux y sont installés, ils couvrent le centre ville. J’y trouve un ami assesseur qui m’apprend que ça ne vote pas extrêmement bien. Une autre est présidente, elle me confirme que la participation n’est pas au beau fixe mais qu’il y a de fortes différences entre les bureaux « Mireuil est à 30 alors La Genette a déjà ses 50 ! », dans sa bouche c’est une mauvaise nouvelle, elle qui est candidate sur la liste Bono. J’apprends que les deux principaux candidats ont déjà voté ce matin. Maxime Bono d’abord puis un quart d’heure plus tard Dominique Morvant.

Direction la rue de la Pépinière, à la salle des fêtes de La Genette pour mon avant-dernière étape. Ici c’est le temple de la droite locale, c’est ici qu’elle obtient ses meilleurs scores. J’arrive alors que l’état-major du MoDem fait sa visite, les quatre premiers de la liste sont là. Elisabeth Delorme-Blaizot, candidate aux législatives, est en discussion avec Jean-François Fountaine. Les deux sont conseillers régionaux, l’une dans l’opposition, l’autre dans la majorité, sans aucun doute que le principal sujet de discussion sont les problèmes entre la Présidente de la région et M.Fountaine lui-même.

J’arrive enfin à ma dernière étape, à l’école Jean Bart, ici on trouve quatre bureaux, ceux de l’est de Mireuil et de l’ouest de Fétilly. Visiblement, c’est assez mou aussi côté participation. Un ami président de bureau de vote m’apprend que ce matin l’équipe de Dominique Morvant est passé faire son tour tout de suite suivie par Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie, le candidat FN. Alors que je vais repartir, l’équipe du MoDem arrive pour serrer les mains des présidents et assesseurs.

Voilà donc pour ce petit tour d’horizon de La Rochelle qui vote. A priori, on ne devrait pas être très loin des 46 % d’abstention de 2001 sur le global, mais c’est de la politique du doigt mouillé !

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Les enjeux canton par canton

Publié le 08 mars 2008 par Pierre Garrat

Aulnay-de-Saintonge

Le canton est à droite grâce à Bernadette Guillard, la conseillère générale sortante, qui ne se représente pas et a apporté son soutient à Ornella Tache, candidate de l’UMP. Si elle avait été élue largement dès le premier tour en 2001 les choses risquent d’être plus complexes pour la droite cette fois-ci surtout qu’il s’agit d’une succession avec la candidature d’un divers-droite : Jean-Mary Moisnier. La droite y a obtenue des majorités moins fortes qu’a l’accoutumée en 2007 : 52,5 % aux législatives et 51,5 à la présidentielle. Daniel Giat, le candidat PRG/PS aura quand même fort à faire pour faire basculer ce canton à gauche. Le canton devrait rester à droite mais attention, une vague rose (d’un gros calibre tout de même) et/ou un mauvais report des voix et/ou une triangulaire pourrait bien le faire tomber.

Aytré

Ce canton est dans le Top-3 des cibles de la gauche, il a donné sa majorité à Ségolène Royal le 6 mai avec 51,7 %. Suzanne Tallard, la candidate socialiste, voudrait bien être celle qui fera basculer le département à gauche en faisant basculer Aytré. Mais attention, aux législatives c’est le candidat UMP, Jean-Louis Léonard, qui est arrivé en tête avec 51,5 %, de plus Stéphane Villain, le sortant UMP, est très bien implanté. La participation sera la clef du scrutin, Châtelaillon-Plage, ville de droite, ayant tendance à plus voter qu’Aytré, ville de gauche.

Rochefort-centre

Une belle carte à jouer pour la gauche dans un canton qui n’est, d’après les résultats de 2007, plus imprenable. Il a donné de faibles majorité à la droite : 50,48 % à la présidentielle et 51,31 % aux législatives. Une vague rose doublé par une victoire possible de la gauche à la marie de Rochefort pourrait créer une dynamique favorable à Philippe Le Marrec (PRG). Mais attention, le candidat UMP sortant est Jean-Louis Frot, ancien maire de la ville jusqu’en 2001, on ne fait pas beaucoup mieux niveau implantation locale. Son âge (76 ans) pourrait peut-être jouer contre lui mais il est seul candidat de droite face à une gauche divisée (3 candidats). Les voix du MoDem pourraient être déterminantes en cas de second tour. Un des cantons susceptibles de basculer à gauche en cas de vague rose mais attention à la division de la gauche et à la forte implantation du sortant.

Saintes-nord

La gauche devrait conserver sans trop de problèmes ce canton qui a voté à 52,5 % pour Ségolène Royal à la présidentielle et à 52,7 % pour Catherine Quéré (PS) aux législatives. Christophe Dourthe devra néanmoins sans doute attendre le second tour pour se voir confirmer sa réélection.

La Tremblade

54,4 % à Didier Quentin au premier tour, 60,8 % au second tour de la présidentielle pour Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Tailleu, le sortant divers droite, n’a aucun soucis à se faire, il devrait sans doute être réélu dès dimanche.

La Jarrie

Si la gauche ne devrait pas perdre ce canton qui a voté à gauche à 53,4 % à la présidentielle t à 52,8 aux législatives, il y aura primaire au premier tour entre le candidat officiel de l’alliance PRG/PS, le radical Christian Grimpet, et le dissident socialiste, David Baudon. Ce dernier pourrait bien passer devant le premier dimanche. Dans ce cas là (mais dans l’autre aussi de toute façon) on voit mal la gauche risquer de perdre le canton dans une triangulaire. Le canton, si les choses se passent bien à gauche, restera, c’est une quasi certitude, à gauche.

La Rochelle-2

Ce canton, c’est une certitude, restera à gauche, il a voté à 62,9 % des voix pour Ségolène Royal le 6 mai et à 68,4 % pour Maxime Bono (PS) aux législatives. Il faut dire qu’il est bâti pour la gauche entre Laleu et Mireuil. Et si second tour il y a, Sally Chadjaa ne pourra (a priori) même pas s’en attribuer le fait, ce serait surtout la conséquence de la division de la gauche avec 3 candidats et d’un participation traditionnellement plus faible ici.

Cozes

56,9 % pour Dominique Bussereau aux législatives dès le premier tour, 61,7 % pour Nicolas Sarkozy à la présidentielle, pas de problème pour la majorité, elle pourra compter sur ce canton. Daniel Hilairet devra tout de même faire face à un divers-droite.

Mirambeau

Fort danger dans ce canton pour la gauche qu’elle détenait jusqu’à présent grâce à Michel Rigou qui ne se représente pas. A la présidentielle, Nicolas Sarkozy a réuni 55,7 % des voix, pas moins. Au premier tour des législatives Dominique Bussereau n’est pas majoritaire mais la droite et l’extrême-droite réunies font un peu moins de 55 %. Pour compliquer les choses, la division est présente des deux côtés : à droite entre Maurice Marzal (UMP) et Bernard Louis-Joseph (DVD) et à gauche entre Roland Caillet (PRG) et Francis Casteran (DVG). Ce canton pourrait très bien basculer à droite et peut-être sauver la majorité sortante.

Tonnay-Charente

Méfiance pour la gauche dans ce canton où Nicolas Sarkozy est arrivé en tête le 6 mai dernier avec 50,4 % des suffrages. Aux législatives, où il n’y a eu qu’un tour dans ce canton de la cinquième circonscription, Didier Quentin n’a pas obtenu la majorité absolue des voix (44,6 %) mais la droite et l’extrême droite ajoutées avaient obtenues 50,38 %, le candidat UMP, Fernand Troale, a donc des raisons d’espérer. Mais la gauche peut compter sur l’implantation locale de Jean-Pierre Guillon, actuel maire du chef-lieu de canton qui a en plus il a le soutien du MoDem. Si la gauche est divisée entre trois candidats (PCF, PS, Verts), le candidat de la majorité départementale aura à faire à un candidat FN. Une chance donc pour la droite dans ce canton mais le scrutin sera serré : la participation et le contexte national joueront pour beaucoup sans doute dans ce canton clef pour le basculement ou non du département.

Ars-en-Ré

Aux vue des résultats de la droite en 2007 (65,9 % à la présidentielle et 64,4 % aux législatives), la majorité départementale n’a pas de soucis à ce faire, elle conservera ce canton au soir du 16 mars. Néanmoins une incertitude demeure sur le nom du futur conseiller général, Paul Neveur, le sortant, ne se représentant pas. L’UMP a investie le maire du chef-lieu, Jean-Louis Olivier mais le maire de Loix, Lionel Quillet, ne l’a pas entendu de cette oreille et s’est présenté à son tour, ce dernier a même reçu le soutien du sortant.

Le Château-d’Oléron

Avec 59,4 % à la présidentielle et 55,9 % donné dès le premier tour à Didier Quentin aux législatives, ce canton, c’est une certitude, restera à droite. Michel Parent pourrait même être réélu dès le premier tour.

Courçon

Gros enjeux à Courçon, après avoir fait tomber Marans en 2004, la gauche pourrait bien faire tomber le second canton du nord du département. L’an dernier, Nicolas Sarkozy n’avait que 45 voix d’avance sur Ségolène Royal le 6 mai (50,32 %). Le premier tour sera décisif, il y a deux candidats de gauche, Denis Petit, l’officiel et Didier Taupin, le dissident et un seul candidat de droite, le sortant Bernard Drapeau. S’il n’est pas réélu dès le premier tour, il pourrait bien avoir beaucoup de soucis à se faire au second. Néanmoins le sortant a aussi des raisons d’espérer, il est très bien implanté (il est maire de Courçon) et aux législatives avec 53,1 % pour Jean-Louis Léonard (UMP), le canton a donné une plus forte marge de manœuvre à la droite. Le canton de Courçon est l’une des cibles crédible de la gauche.

Matha

C’est un peu la même situation que dans le précédent canton mais à gauche. Une majorité un peu faiblarde pour Ségolène Royal le 6 mai (50,48 %) mais une nettement plus forte au second tour des législatives pour Catherine Quéré (PS) avec 53,1 %. Mais dans le contexte d’une hypothétique vague rose, James Rouger, tout en se méfiant, devrait être réélu le 16 mars.

Montguyon

La gauche pourrait être taquinée dans ce canton par la droite qui s’est montrée menaçante en 2007 : 50,1 % à la présidentielle pour Nicolas Sarkozy et 50,4 % au premier tour des législatives pour la droite et l’extrême droite (Dominique Bussereau, qui a été élu dès le premier tour dans cette quatrième circonscription, n’a obtenu que 44,1 % dans ce canton). Francis Savin (UMP) aura fort à faire car il a le FN face à lui. A gauche, Alain Chiron (PRG) aura face à lui Bernard Bordelais (DVG).

Saint-Porchaire

Aucuns soucis à se faire pour Michel Doublet, le sortant UMP, il sera élu dès dimanche soir.

Gémozac

53,1 % à Dominique Bussereau en juin pour les législatives, 56,6 pour Nicolas Sarkozy un mois plus tôt à la présidentielle, Loïc Girard (UMP) sera réélu dès dimanche.

La Rochelle-8

55,1 % pour Ségolène Royal à la présidentielle et plus de 58 % pour Maxime Bono aux législatives, Michel Rogeon, qui quitte son siège de maire de Périgny, retrouvera sans problèmes sont siège de conseiller général. Reste à savoir s’il le conservera dès dimanche 9 ou le 16.

Saint-Savinien

Cyril Chappet, le sortant socialiste, doit se méfier. Si c’est bien Catherine Quéré (PS) qui l’a emporté aux législatives (50,5 %), c’est Nicolas Sarkozy qui est arrivé en tête à la présidentielle (50,4 %). Le candidat Nouveau Centre, Jean-Claude Godineau (investi par l’UMP) devra affronter la concurrence d’un candidat frontiste. Les voix du candidat MoDem, Marc Petitcollot, seront sans doute déterminantes.

Saintes-est

La gauche a bien plus que des raisons d’y croire. Le 16 mars, la plus forte probabilité et que ce canton bascule à gauche. A la présidentielle, la candidate socialiste l’a emporté avec 53,1 %. Aux législatives, Catherine Quéré (PS) l’a emporté plus largement encore avec 54,9 % des voix face à l’UMP Xavier De Roux pourtant actuel détenteur du canton. La seule chose qui aurai pu faire changer les choses c’était l’éventualité d’une candidature du sortant, ce qui ne sera pas le cas, il se retranche sur les municipales à Chaniers (dont il est le maire sortant) ou il retrouvera…Catherine Quéré.

Saint-Agnant

Demain ou dimanche prochain ? C’est la seule question que doit se poser le successeur désigné de Didier Quentin, parti à la conquête de Royan, Robert Chatelier. Et encore, son seul problème est la présence du FN qui n’a pas empêché Didier Quentin d’obtenir la majorité des voix au premier tour des législatives (54,6 %).

Jonzac

Si les résultats de 2007 obtenu par la gauche sont tout à fait honorables dans ce canton véritable bastion de la droite (47,5 pour Royal), le président du département, Claude Belot, pourra jouer sur son ancrage local et être élu sans doute dès demain.

La Rochelle-9

On est un peu dans la même situation qu’à Saintes-est. La gauche a été ici majoritaire lors des deux scrutins de 2007 : 52,9 % à la présidentielle et même 56 % aux législatives. Le seul problème pour le candidat socialiste, Jack Dillenbourg, c’est qu’il a à faire au sortant divers droite, Jean-François Douard, maire de Lagord. Dès demain nous devrions avoir une vision assez nette de la situation car il n’y a qu’un candidat de droite, le sortant, si il ne l’emporte pas dès ce premier tour, il a beaucoup de soucis à se faire au second. Il y a sept ans, face au même candidat PS, Jean-François Douard l’avait emporté de 85 voix seulement.

La Rochelle-7

S’il devra, c’est quasi-certain, attendre le second tour pour être réélu, Jean-Pierre Mandroux, le sortant PS, conservera son siège de conseiller général.

Saint-Hilaire-de-Villefranche

50/50 ou presque, c’était le score lors du second tour de la présidentielle des deux candidats. En fait, Nicolas Sarkozy l’avait emporté d’une voix, ce qui lui donne 50,02 %…pas très significatif. Aux législatives le canton a retrouvé ses couleurs de gauche avec 52,2 % au PS. Le candidat socialiste, Michel Mazouin devra donc se méfier d’autant plus qu’il a face à lui deux divers gauche. A droite la primaire promet d’être virulente entre Monique Gorbatchev (investie par l’UMP) et Michèle Badet (dissidente). Le canton devrait tout de même rester à gauche.

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La gauche rochelaise ne veut qu’un(e) tour dans la ville !

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

Repartir pour six ans, tel est le souhait de Maxime Bono et de ses colistiers. Parti le plus tôt dans la course, avec la campagne objectivement la plus active (cinquante-six réunions publiques en un mois et demi, deux dans chaque quartiers, des réunions sur des grandes thèques comme le sport ou la culture…) on voit mal ce qui pourrait empêcher la majorité sortante d’être reconduite et cela même dès le premier tour. Cette réélection, si assurée dans toute les têtes, de gauche à droite et nous serions même tentés de dire surtout à droite, fait terriblement peut à la gauche. Car le sentiment du « c’est déjà joué»  peut créer de l’abstention dans l’électorat du vainqueur annoncé. De plus, les quartiers les plus à gauche de La Rochelle sont aussi ceux qui sont le plus enclins à l’abstention. Depuis quelques temps donc, la gauche fait presque plus campagne contre l’abstention que contre la droite et occupe le terrain dans les quartiers populaires notamment à Mireuil qui détient la palme de la plus forte abstention dans la plupart des scrutins. Les militants de gauche tentent de faire sortir de l’esprit des gens que l’élection est déjà jouée que qu’il peut encore y avoir des surprises en cas de trop forte abstention.

En 2001 pourtant, la forte abstention (46 %) avait profité à la gauche ! Si les quartiers comme Mireuil ou Villeneuve gardaient les taux d’abstentions les plus forts, le centre-ville, Fétilly et surtout La Genette (la plus grosse réserve de voix de la droite) affichaient des taux anormalement élevés, le résultat d’une forte démobilisation de l’électorat de droite. Résultat, la liste Bono obtenait plus de 67 % dès le premier tour et arrivait en tête avec la majorité absolue des voix dans tous les bureaux de la ville sauf au Mail où il lui manquait 2 voix pour l’avoir.

Nous pronostiquons un score de la gauche supérieur à celui de les législatives, soit 51,09 %, pour nous la liste de gauche est même capable d’aller au delà des 55 %. Une chose est sûre, les 67 % de 2001 seront loin, on ne peut donc pas vraiment la prendre comme référence (ce ne manquera pourtant pas de faire la droite en cas de victoire de la gauche au premier tour dans des scores voisins de nos pronostiques).

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La droite joue déjà 2014

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

Devant cette campagne menée en vitesse par Dominique Morvant, la droite semble vouloir se compter, se positionner en vue de 2014. La droite pense avoir une fenêtre de tir dans six ans, faisant le pari qu’une succession en politique est toujours, si non souvent, difficile et que celle de Maxime Bono ne fera pas exception. Dominique Morvant, qui se sait contestée dans son propre parti, veux devenir incontournable pour 2014, ce fût raté, et de quelle façon, en juin lors des législatives, elle souhaite cette fois-ci y arriver en mars pour les municipales. Pour cela il lui faut donc réaliser un gros score qui pourra montrer sa capacité de rassemblement et donc de créer les conditions d’une victoire possible dans six ans, dans un contexte qui sera peut-être plus complexe qu’il ne l’est pour la gauche actuellement (annonce d’une vague rose nationale, maire sortant se représentant, incontestablement populaire). Alors la droite est là, c’est vrai, elle fait campagne et, sans croire en ses chances de victoire finale, croit, néanmoins, que de mettre en ballotage Maxime Bono est du domaine du possible.

Tout en étant au-dessus des 25 % de la droite de 2001, elle devrait être en dessous des 35 % des législatives. Nous pronostiquons un score entre 28 et 32 %.

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Le MoDem en trouble-fête de la gauche ?

Publié le 03 mars 2008 par Pierre Garrat

Le réveil est difficile pour le MoDem après la lune de miel que fût la campagne présidentielle de François Bayrou et ses 18,5 % au niveau national (17,8 % à La Rochelle). Déjà les législatives avaient été dures avec un peu plus de 7 % des voix (6,12 %) mais les municipales s’annoncent encore pires. La campagne est difficile pour le Mouvement Démocrate aussi bien sur le plan national que sur le plan local. Cette semaine on apprenait dans le journal « Sud-Ouest»  que Marie-Laure Tissandier, la tête de liste, s’était retrouvée seule lors d’une réunion publique à Port-Neuf, personne n’avait répondu à son rendez-vous, excepté quelques colistiers… L’objectif de la tête de liste d’arriver au second tour, et donc d’obtenir 10 % au premier, parait irréaliste, néanmoins le parti orange tient entre ses mains une grande partie du suspense du premier tour.

Si on regarde les résultats des législatives, on s’aperçoit que la gauche parlementaire perd plus de voix par rapport à 2002 que la droite parlementaires, le MoDem avec Elisabeth Delorme-Blaizot aurait donc pris plus de voix à gauche qu’a droite. Si on regarde maintenant le second tour, on a l’impression que toute les voix du MoDem et de l’extrême gauche se sont portées sur Maxime Bono, l’addition des voix de la gauche, de l’extrême gauche et du centre donnant à peu près les 61 % du candidat socialiste. Alors tout n’est sans doute pas vrai dans cette analyse tant il est certain qu’un bon nombre des électeurs centristes du premier tour se sont abstenus au second. De plus, si la mobilisation est quasi-identique entre les deux tours, il est certain, notamment avec l’effet de la polémique sur la TVA dite « sociale» , que la droite s’est démobilisé et la gauche remobilisée (rappelons que le second tour des législatives est, au plan national, une victoire de la gauche en voix). Une chose est sûre en revanche, le total des voix de Dominique Morvant au second tour est quasi-identique au total des voix de droite et d’extrême droite du premier (39,3 contre 37,3).

Venons-en donc au à ce fameux suspense que tient entre ses mains le Mouvement Démocrate. Si, comme cela semble être le cas aux législatives, le MoDem prend plus de voix à gauche qu’a droite et que la liste fait un score supérieur à 7 ou 9 %, Marie-Laure Tissandier pourrait tout simplement provoquer un second tour.

Dans les phantasmes les plus fous de la de certains militants de gauche, Dominique Morvant serait derrière Marie-Laure Tissandier au soir du 9 mars, pariant sur une campagne trop faible et trop rapide de la candidate de droite et sur le désespoir d’électeurs de droite devant la dite l’incompétence de Mme.Morvant, qui ne pourraient voter à gauche et se reporteraient sur le MoDem. Cette hypothèse, en tout cas dans sa forme la plus extrême, c’est-à-dire Tissandier seconde et Morvant troisième, nous n’y croyons pas une seconde. Pour nous, la candidate du MoDem ne sera pas non plus en mesure d’arriver au dessus des 10 %, son objectif. En revanche la fourchette des 6 à 7 % parait tout à fait réaliste et en cas de victoire de Maxime Bono dès le premier tour, réussirait à obtenir 1 siège.

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